La
Vierge Marie occupe une place très importante dans l’économie du salut. Elle
est sans doute la mère de Dieu qui est venu de notre chair et a partagé notre
histoire pour nous faire rentrer à la gloire céleste que le Père, le Fils et
l’Esprit Saint vivent. Dans le christianisme, le culte de Marie est proprement
lié au Catholicisme. D’autres traditions religieuses chrétiennes ne
reconnaissent pas tellement ce culte.
Cette
réflexion m’est venue juste une semaine avant la célébration de l’Immaculée
conception de la Vierge Marie. Mais ici nous n’allons pas parler de l’Immaculée
conception. Car c’est un sujet pour un autre jour.
Les
amis, parlons alors un peu de la glorification de Marie aux cieux.
Beaucoup
de gens tiennent que la Bible ne mentionne nulle part de ce qui s’est passé
avec Marie surtout après l’Ascension du Seigneur, son Fils. Et donc d’après
ce silence scripturaire sur la vie de
Marie, un grand témoin et personnage dans la vie et même la mission salvatrice
de Jésus Christ, pour eux, il sera tellement remarquable de raconter par écrit les événements surtout
de sa vie.
La
Vierge Marie ayant vécue avec l’Apôtre Jean, celui que Jésus aimait beaucoup,
aurait été une source primordiale pour l’Evangéliste et l’Apôtre Jean quand
celui-ci rédigeait son Évangile. Jean, celui que Jésus avait confié sa mère au
pied de la croix, pourrait ajouter dans son Évangile le grand événement de
l’Assomption de la Vierge Marie, s’il est vrai qu’elle était élevée aux cieux.
Même s’il n’était pas tellement intéressé de l’historicité des événements du
salut, mais plutôt à leur réflexion théologique, Jean ne pourrait pas laisser
tomber ce grand événement dans l’économie du salut.
S’il
est également vrai que la mort est une conséquence du péché originel, et,
d’après nous les Catholiques, Marie a été conçut sans le péché originel,
conformément au dogme de l’Immaculée conception, une question se pose ;
pour quoi elle est alors morte ? Elle ne devrait pas donc mourir, parce
qu’elle n’était pas corrompue de ce péché qui entraine la mort. Si elle n’est
pas morte, elle devrait alors être élevée au ciel sans être passée par la mort
comme le cas de la figure d’Eli. (cf. 2 Roi 2, 1-13). Or le dogme de
l’Assomption nous dit que c’est après sa mort qu’elle est élevée aux cieux,
corps et âme.
Avec
ces arguments et tant d’autres, on réfute ou on trouve difficile à comprendre
le dogme de l’Assomption da la Vierge Marie.
Il
est vrai que l’Ecriture Sainte ne mentionne pas
cet événement de l’Assomption d’une manière claire et nette. C’est pour
cela qu’il est prononcé par le Pape Pie
XII comme un dogme le 1 novembre 1950 et célébrée chaque année le 15 Aout. Il
est dogme parce qu’il est une vérité à croire. Le silence scripturaire,
d’ailleurs, ne montre ni une négation ni une affirmation de tel événement.
Notons
qu’il y a la possibilité de l’assomption du corps après la mort et avant même
la seconde avenue du Seigneur. Ceci l’on peut trouver dans la Bible. Cf. 1 Cor. 15,22-23 « De même en effet que tous meurent en Adam, ainsi tous revivront
dans le Christ. Mais chacun à son rang… ». Il est aussi suggère par
l’Apôtre Matthieu dans Mt. 27,52-53
« les tombeaux s’ouvrirent et de
nombreux corps de saints trépassés ressuscitèrent : ils sortirent des
tombeaux après sa résurrection, entrèrent dans la Ville sainte et se firent
voir à bien des gens. »
Avec
ces deux textes scripturaires nous pouvons trouver le fondement biblique du
dogme de l’Assomption de la Vierge Marie, même s’il ne s’agit pas directement
de la Vierge Marie.
L’histoire
montre qu’il y a des tombeaux des autres Apôtres et même des saints. On
fréquentait ces tombeaux pour soigner le corps de celui qui est mort. Ce qui
est étonnant et que jusqu’aujourd’hui, les archéologues n’ont pas encore trouvé
le tombeau de la Vierge Marie. C’est une preuve historique que la Vierge Marie
n’était pas enterré dans un tombeau mais plutôt son corps était élevé au ciel.
On
n’a même pas ses os comme on l’a pour d’autres saints. Or la Vierge Marie était
tellement sainte que la première communauté des chrétiens pourrait bien garder son corps et son tombeau
après sa mort. Nous n’avons pas de preuves qu’on vénère son corps quelque part
dans le monde. Voila notre foi. Bonne dévotion pendant cette année de la foi.
(Cet article a été déjà publié dans le Nouvelles Congo)
(Cet article a été déjà publié dans le Nouvelles Congo)
No comments:
Post a Comment