The Jubilee Year 2025

 

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The year 2025 is the Year of the Jubilee!

This is because it will be the year marking the first twenty five years of the twenty first century.

Therefore, to prepare well for this forth coming year of Jubilee, His Holiness Pope Francis has declared the year 2024 to be the Year of Prayer.

The Jubilee Year 2025 is a “special gift of grace” characterized by repentance and indulgence, for it is a “full expression of God’s mercy”, says the Pontiff in his letter to Monseigneur Rino Fisichella, president of the Pontifical Council for the Promotion of the New Evangelization, dated 11^th February 2022.

The triple objective of the Jubilee year 2025 as expressed in this papal letter is:

First, the pope calls to restore a climate of hope and trust after the Covid 19 epidemic that not only took many lives but also instilled fear in humanity. It is a moment of a rebirth, hence the Jubilee motto; Pilgrims of Hope. This should enable humanity to keep “looking to the future with an open spirit, a trusting heart and farsighted vision.”

Second, during this Jubilee year, humanity should recover the sense of universal fraternity. No one, especially the poor and downtrodden, should be left behind, for all are called to live a dignified life.

Third, it is a moment to care for the creation. This is the divine will for each and every one; that, being pilgrims on this earth, we may “never fail, in the course of our sojourn, … contemplate the beauty of creation…”

 

For further reading, visit:

https://www.iubilaeum2025.va/en/giubileo-2025/lettera-di-papa-francesco.html

 

La CAN de l’Hospitalité: AKWABA

From the net

La grande compétition continentale africaine de football cette année 2024 se déroule en Côte d’Ivoire, terre de l’hospitalité.

Cette 34ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) accueillie par les Ivoiriens est la deuxième, la première, 14ème édition, était organisée en 1984. Elle est surnommée « La CAN de l'Hospitalité ».

En effet, c'est la nation de l'hospitalité comme l'inscrit son hymne national L’Abidjanaise, car un quart de sa population est constitué de personnes originaires d'autres nations, comme le Burkina Faso, la Guinée, le Ghana, le Mali, le Bénin, le Togo, le Nigeria, etc.

Rappelons-nous que la première édition de la CAN au Soudan, à Khartoum, a eu lieu en 1957 avec seulement trois nations participantes, à savoir l'Égypte, le Soudan et l'Éthiopie. Soixante-sept ans plus tard, le tournoi accueille 24 pays avec un calendrier de 52 matches disputés dans 6 stades à travers le pays.

Au début de la compétition, il était très rare de voir les nations occidentales africaines participer. Au fil des années, on a assisté à une domination croissante de la présence des nations ouest-africaines dans ce tournoi.

Cette 34ème édition compte la plus forte représentation ouest-africaine. Sur 24 pays, 13 sont originaires de la région ouest-africaine. Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, du Cap-Vert, de la Guinée équatoriale, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée Bissau, de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal, champion en titre, et de la Côte d’Ivoire, la nation hôte.

La Côte d’Ivoire a obtenu son indépendance le 7 août 1960. Elle s’étend sur une superficie de 322,464 km2 et compte plus de 28 millions d’habitants dont l’économie repose essentiellement sur l’agriculture.

Il n’y a que deux choses à retenir de ces trente jours de CAN de l’Hospitalité en Côte d’Ivoire.

1.    Fruit du dialogue avec le climat

N'oubliez pas que cette compétition devait avoir lieu entre juin et juillet 2023. C'est pourquoi elle s'appelle la CAN2023 bien qu'elle ait été célébrée et jouée en 2024. Que s'est-il passé ? Pourquoi le changement des dates ?

Cela est principalement dû au climat.

Les activités humaines doivent apprendre à dialoguer avec le climat et l’environnement dans son ensemble.

La compétition devait se dérouler entre juin et juillet, une décision adoptée en 2017 pour éviter des conflits avec les clubs des joueurs individuels à l’étranger. Cette période constitue malheureusement le sommet des fortes pluies en Côte d’Ivoire. C'est pourquoi Patrice Tihopane Motsepe, 62 ans, homme d'affaires sud-africain et président de la Confédération Africaine de Football (CAF), l'institution dirigeante du football africain et organisateur en chef de la CAN, avait déclaré que « Nous ne pouvons pas prendre de risque », BBC Sport Afrique avait rapporté.

Les humains doivent apprendre à ne pas « prendre de risques » avec l’environnement.

Il y a neuf ans, dans sa lettre encyclique Laudato Si, le pape François exhortait l’humanité à prendre soin de la terre, sa demeure. Et d'« accepter les limites imposées par la réalité », n. 204.

La CAF a donc accepté les limites imposées par les conditions météorologiques dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Cela ne peut se produire que si nous parlons sincèrement avec notre environnement, comme le faisait saint François d'Assise au XIIIe siècle. C'est un langage « qui transcende les mathématiques et la biologie », n. 11, écrit le Pontife.

2. Célébration des cultures

La culture est constituée d'idées sociales, de valeurs, de croyances ou de comportements de personnes dans un contexte. Le football, en tant que contexte, a en effet, façonné certains comportements dans la société actuelle. C'est le seul sport avec une base de divertissement beaucoup plus importante, estimée à cinq milliards 

(pour en savoir plus, visitez https://publications.fifa.com/en/vision-report-2021/the-football-landscape/). 

On voit en effet de nombreux spectateurs issus d'horizons différents se retrouver pour partager la vie. Cela conduit à la naissance d’une nouvelle culture. Des vêtements, de la nourriture, de la danse, des comportements de pari… sans parler des divertissements pendant la période du tournoi, ceux-ci font naître de nouveaux principes sociaux.

Le bon côté de la culture du football, c’est la cohésion d’une nation ou d’une région.

Car le football a une bouche qui parle même aux sourds. Le football a des yeux qui aident même les aveugles à voir. Le football a des jambes qui font marcher les boiteux. Le football a des oreilles qui font écouter les muets. Le football a un nez qui aide les anosmiques à sentir l’odeur !

Le football ne se soucie pas de savoir quelle divinité on adore. Le football ne se soucie pas de savoir qui est un homme ou une femme. Le football ne se soucie pas des frontières. Le football ne se soucie pas de la couleur de la peau. Le football est une fête culturelle !La culture du football est une culture de rencontre.

Sachant que chaque culture est prédisposé au changement, nous devons nous occuper de laculture croissante du jetable. Dans la mesure où nous jetons les déchets pour acquérir plus d’autres choses, nous risquons de jeter les valeurs qui nous ont tenus à cœur au fil des siècles pour assumer la nouvelle culture apportée par la CAN2023.

C’est pourquoi « …les responsables pastoraux de la culture s’engagent résolument à trouver des moyens pour que l’évangélisation atteigne les esprits et les cœurs et transforme les cultures de manière à les enrichir également. Ils mettent en balance les éléments de culture ouverts à l'annonce de l'Évangile… », exhorte le Conseil pontifical de la Culture.

Profitons de la CAN2023

 

La CAN de l’Hospitalité: AKWABA

 

From the net

The major African continental football competition this year 2024 is in Côte d’Ivoire, the land of hospitality.

This 34th edition of Africa Cup of Nations (Coupe d’Afrique des Nations, CAN) hosted by the Ivorians is the second one, first, 14th edition, was held in 1984. It is dubbed “La CAN de l’Hospitalité”.

Indeed it is the nation of hospitality as inscribed in its National Anthem L’Abidjanaise, for a quarter of its population consists of people from other nations, like Burkina Faso, Guinea, Ghana, Mali, Benin, Togo, Nigeria, etc.

Remember that the first edition of CAN in Sudan, Khartoum, was held in 1957 seeing only three participating nations, that is, Egypt, Sudan and Ethiopia. Sixty seven years down the line, the tournament welcomes 24 countries with a schedule of 52 matches to be played in 6 stadiums across the country.

At the beginning of the competition, it was very rare to find the West African nations participate. Over the years, there has been a rising domination of the West African nations’ presence in the tournament.

This 34^th edition has the highest West African representation. Out of 24 countries, 13 are from West African region. These are Burkina Faso, Cameroon, Cape Verde, Equatorial Guinea, Gambia, Ghana, Guinea Bissau, Guinea, Mali, Mauritania, Nigeria, the defending champions Senegal and the host Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire gained its independence on the 7^th August 1960. It covers an area of 322,464 km2 with over 28 million persons, whose economy is essentially based on agriculture.

There are two things to learn from this thirty-day CAN de l’Hospitalité in Côte d’Ivoire

1.    Fruit of dialogue with the climate

Remember, this competition was to be held in the months of June-July 2023. This is why it is called CAN2023 despite being celebrated and played in the year 2024. What happened? Why the change of the dates?

Principally it is due to the climate.

Human activities must learn to dialogue with the climate and the environment at large.

The competition was to be held in the months of June-July, a move adopted in 2017 to avoid disputes with the individual players’ clubs overseas.

This period, unfortunately, is the peak of the heavy rains in Côte d’Ivoire. This is why Patrice Tihopane Motsepe, 62, South African based business person and the president of Confederation of African Football (CAF), the governing institution of African Football and chief organizer of the CAN, said, “We cannot take the risk”, BBC Sport Africa reported.

Humans must learn not to ‘take risks’ with the environment.

In his Encyclical letter, Laudato Si, Pope Francis, nine years ago, urged humanity to take care of the earth, its home. And to “accept the limits imposed by reality”, n. 204. Therefore, CAF accepted the limits imposed by the weather patterns in this West African nation. This can only happen if we sincerely speak with our environment like St Francis of Assisi did in the 13th century. It is a language “which transcend mathematics and biology”, n. 11, writes the Pontiff.

2.    Fruit of celebration of cultures

We saw majority of the participating nations step out in their traditional or national attires, a beautiful scenario! The opening ceremony on the 13^th January 2024 was full of Ivorian cultural expression.

Culture is social ideas, values, beliefs or behaviors of persons within a context. Football, as a context, has indeed shaped certain behaviors in the society today. It is the only sport with much bigger fun base estimated to be five billion, (for further reading visit https://publications.fifa.com/en/vision-report-2021/the-football-landscape/).

We see indeed many spectators from different background of life meet together to share life. This leads to the nativity of a new culture. From clothing, foodstuff, dancing to betting behavior… least to say entertainments within the tournament period, these bring forth new social tenets.

The good side of the football culture is the cohesion of a nation or region.

For, football has a mouth that helps speak the deaf. Football has eyes that even help the blind see. Football has legs that make the lame walk. Football has ears that make the dumb listen. Football has a nose that makes anosmic smell!

Football doesn’t care which deity one adores. Football doesn’t care gender or age. Football doesn’t care about boundaries. Football doesn’t care about skin colour. Football is about cultural celebration!

Football culture is a culture of encounter.

In mind that every culture is subject to change, we should take care of the rising throwaway culture. In as much as we throw away the cabbage to acquire more other things, there is the risk of throwing away the values we have held great over the centuries for us to assume the new culture brought by the CAN2023.

Hence, “…Those who are pastorally responsible for culture are resolutely committed to finding ways for evangelization to reach minds and hearts, and to transform cultures in a way which also enriches them. They weigh up the elements of culture which are open to the proclamation of the Gospel…”, exhorts the Pontifical Council of Culture.

Let’s enjoy the CAN2023!

 

Réponds-moi, Fiducia Supplicans

From the net

Le dix-huitième jour du douzième mois de l’année du Seigneur 2023 restera graver dans le cœur des militants des relations homosexuelles du monde entier. 

C’est ce jour-là qu’à travers le Dicastère de la Doctrine de la Foi, dans la déclaration intitulée Fiducia Supplicans, sur la signification pastorale des bénédictions, le Pape François a mis en évidence la possibilité de bénir les relations homosexuelles. 

Il faut comprendre que Fiducia Supplicans est un prolongement de la réponse négative papale vis-à-vis d'un Responsium ad dubium concernant la bénédiction des unions de personnes du même sexe publié le 15 mars 2021 par la même Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

 

La Fiducia Supplicans déclare dans son trente et unième paragraphe que : 

« Dans l’horizon ainsi tracé il est possible de bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe… ». 

Ce qui ne doit pas échapper à nos égards pointus, ce sont les conditions sine qua non que posent la déclaration pour recevoir ou donner une telle bénédiction. Il y a deux conditions fondamentales pour la validité de toute bénédiction, car cette dernière est un sacramentel.

 

La première, c’est la Forme. 

Comme on le sait, dans la compréhension des sacrements, la Forme est un aspect immatériel de la cérémonie. En d’autres termes, c’est la formule, les mots ou même les gestes impliqués. 

Dans ce cas, la déclaration insiste sur le fait que la «forme… ne doit pas être fixée rituellement par les autorités ecclésiales » n.31. 

Cela laisse, en effet, au ministre ordonné (Diacre, Prêtre ou Évêque) la liberté d'utiliser les paroles de bénédiction appropriées, d'une part, mais cela le restreint également à ne pas utiliser les bénédictions liturgiques esquissées accordées aux couples juste vers la fin du sacrement de mariage, ni à « promouvoir (ou) prévoir un rituel de bénédiction des couples en situation irrégulière » n.38, d'autre part. 

Ainsi, nous sommes donc devant une première question fondamentale sans réponse. Et si le ministre ordonné, après avoir bloqué ou bourré les mots et le rite tels qu'ils se trouvent dans le livre liturgique des bénédictions, continue à utiliser la formule exacte sans se référer physiquement au livre liturgique, est-ce cela restera-t-il encore une bénédiction ? 

La deuxième, c'est la Matière. 

Il s’agit, dans ce cas, des personnes elles-mêmes qui doivent être bénies. 

Primo : Fiducia Supplicans nous dit que les bénéficiaires aui sont les couples en situation irrégulière et les unions de même sexe doivent admettre qu'ils vivent dans une union désordonnée, « se reconnaissant démunis et ayant besoin de son aide » n.31.

 

Cela ouvre une deuxième question fondamentale sans réponse. Les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe, admettent-ils vraiment qu’ils vivent dans une union désordonnée et qu’ils ont besoin de l’aide de Dieu, dont la grâce agit à travers la nature ? 

Secundo, les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe, d’après Fiducia Supplicans, devraient exprimer le désir de « se confier au Seigneur et à sa miséricorde, (d’) invoquer son aide et (d’) être guidées vers une plus grande compréhension de son dessein d’amour et de vérité. » n.30. 

Cela nous amène à une troisième question fondamentale sans réponse. Ce désir s’exprime-t-il par l’écriture ? Sinon, comment le ministre ordonné connaîtra-t-il le désir des récipiendaires d’une telle bénédiction?

Tertio, les destinataires de cette bénédiction ne doivent pas être habillés ni faire de gestes suggérant qu'il s'agit d'un mariage ou d'une cérémonie d'union civile, nous conseille le Fiducia Supplicans. Le code vestimentaire, nous connaissons tous, est en même temps culturel et spirituel ; ainsi parfois difficile à déchiffrer. 

Ceci conclut une quatrième question fondamentale sans réponse. Comment le ministre ordonné comprendra-t-il le code vestimentaire des couples en situation irrégulière et des couples de même sexe à bénir ? 

En faite, nous ne sommes en aucune manière animés par un esprit de jugement, mais nous sommes sur le chemin de la compréhension de la vérité qui nous rendra libre.