St. John Bosco in Congo

some of the youth infront of the mortal remains of St John Bosco
 
The mortal remains of St John Bosco, founder of the Salesian Family is in Democratic Republic of Congo (DRC).
 
The pilgrimage with the relics of St. John Bosco, which began on 31 January 2009 during the occasion of the 150thAnniversary of the foundation of the Salesian congregation, reached Kinshasa, the Capital of DRC on 16th March 2012.
 
There was a vigil fully animated by the youths of various groups sharing the spirituality of St. John Bosco. The Apostolic Nuncio celebrated the vigil mass.
 
The following day, the relic made a stop at the Cathedral Notre Dame du Congo where flocks of Christians came for various religious instructions and veneration.
 
This pilgrimage is to cover 130 countries where the Salesians evangelize the youth and the poor.
 
It is a spiritual preparation for the bicentenary celebration of the birth of St. John Bosco which is to be celebrated in 2015. He was born in Castelnuovo d’Asti, Piedmont, Italy on 16th August 1815 and died in Turin, Italy on January 31, 1888.
 
The mortal remains of Don Bosco were exhumed in 1929 for his beatification and canonization. His mortal remains are enclosed in a wax replica of his body. This wax replica is laid in large glass weighing 820 kg. It is carried in a light truck specially made for it from one city to another.
 
From Kinshasa, the next stop will be Lumbubashi, the second biggest city of DRC, where the Salesian Family run various pastoral centers for the youth and the poor.
 
During these pilgrimages, the Salesians offer catechetical instructions on veneration of saints and other religious and doctrinal teachings of the Church.
 
Relics do not contain magical powers but are objects (mortal remains of the saints or the things used by the saint e.g. cloth) of religious veneration. During their earthly life, the saints whom we venerate today drew people closer to God. Their relics continue to inspire individuals, for they now enjoy fuller communion with God in heaven.
 
St. Giovanni Melchiorre Bosco (his Italian name) is the patron saint of the youth, editors, publishers and printers. His feast day is January 31.
 
This visit of St. John Bosco to RDC runs from 16th – 20th Match 2012.

Trois étapes de discernement vocationnel

« Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier ! »

Ste Catherine de Sienne


Le deuxième jour de ce nouvel an, j’ai rendu une visite à Matty, un ami qui habite à Gombe. Il m’a présenté son petit frère, Tim,  qui était accompagné par sa fiancée. Naturellement, nous nous somme retrouvés en train de causer sur beaucoup de chose, mais rien en spécifique.  Mais ce qui m’a beaucoup marqué était la conception de Tim à propos de différents styles de vie.

Tim tient que la vie telle qu’elle est, nous présente tant d’occasions pour s’épanouir dans les bons choix que nous faisons chaque nouvel an. Et que ces choix peuvent être influencés par la société ou la culture de ce jour. J’ai tout de suite pensé aux Kulunas sur les routes, s’ils eux aussi font des bons choix…et comment est-ce qu’on peut arriver à faire objectivement un bon choix. Pour lui, Tim, il veut bien réussir à ses études supérieures et après se marier.

Aujourd’hui, il y a différents mouvements chez les jeunes gens par rapports à ce qu’ils veulent faire avec leur vie. D’une part, il y a parmi eux, ceux qui veulent prendre la main d’une autre personne en mariage. D’autre part, il y a ceux qui choisissent la vie célibataire soit avec un engagement spirituel, les conseils évangéliques, ou soit sans aucun engagement quelconque. Dans tout cela, on veut se donner à un but fondamental, celui d’être heureux ou heureuse.

Il n’est pas tout à fait facile d’arriver à faire un bon choix dans la vie. Il faut donc un discernement exceptionnel et guidé spirituellement.

Voici le thème de cette 49eme  journée mondiale de prière pour les vocations : les vocations ; don de l’amour de Dieu. Cette journée sera célébrée le 29 Avril 2012, le quatrième dimanche de Pâques et  un jour avant la fête de Notre Dame d’Afrique.

Dans son message pour ce jour, le Pape Benoit XVI énumère trois piliers pour faire grandir la vocation à savoir la prière, l’écoute de la Parole de Dieu et les Sacrements notamment l’Eucharistie, qui est le sommet de tous nos cultes.

En dehors de ce message du Pape, réfléchissons un peu. Comment est-ce que les sacrements peuvent nous aider à comprendre le cheminement vocationnel ? Ou bien, comment les deux,  les sacrements surtout les sacrements de l’initiation chrétiennes à savoir le Baptême, la Confirmation et l’Eucharistie, et la vocation sont lié ou proche de l’un à l’autre ?

C’est par la vocation et les sacrements que l’Eglise actualise son essence. Par sa nature, l’Eglise est fondée pour le salut de peuple. C'est-à-dire pour l’annonce de la Bonne Nouvelle qui est le Christ, Jésus ressuscité.

Pour accomplir ce dessein de salut, Dieu avait, a et aura besoin de la libre participation de l’homme et de la femme. Voilà pour quoi Il l’appelle et l’envoie faire Sa volonté.  De leur part, l’homme et la femme doivent donner une réponse consciente de foi et d’obéissance qu’exige un discernement profond.

Nous voici parvenu maintenant dans des étapes vocationnelles qui se cachent aussi bien dans les sacrements d’initiation. Ils peuvent nous aider à bien discerner un appel de Dieu.

Primo, il s’agit d’une double action de « venir » et de « voir ». Dans le Baptême nous sommes initiés à une vie chrétienne. Autrement, nous sommes incorporés à la fraternité de l’Eglise en tant que filles et fils de Dieu. L’incorporation exige une invitation spéciale à prendre part et à être un membre d’une communauté de croyantes.

Jésus après avoir reçu le baptême chez Jean Baptiste a demandé deux disciples de Jean qui le suivaient, « Que cherchez-vous ? » et à leur réponse, Jésus leurs invita, « venez et voyez ». (cf. Jn 1, 38-39)

Cette première étape nous montre comment Jésus en appelant ses disciples, nous invite à nous approcher de Lui et voir où il demeure.

Normalement, pendant la période de discernement, on donne les candidats aux vies sacrées un moment pour qu’ils aillent et voient si vraiment ils peuvent la vivre. Pour les religieux, c’est le postulat et d’autre temps avant de noviciat. Les couples au mariage se donnent également quelque moment pour qu’ils se connaissent mieux avant de procéder à d’autres engagements.

La deuxième étape est une double action de « partager » et de « manger ». Disons une étape de repas. Quand on a déjà invité, on doit donner ce qu’on a à celui qui a respecté l’invitation. Pendant et surtout la formation de base, on est appelé à « manger » et à « consommer » l’esprit ou le charisme de Jésus qui nous appelle et invite à Sa suite. Dans toutes les vocations, c’est le moment d’approfondir et d’éclairer son propre intention.

La vocation est une affaire personnelle qui a aussi une dimension communautaire. Cette étape de repas montre clairement cette dimension communautaire de la vocation. Un phénomène qui nous renvoie au sacrement de l’Eucharistie. Au repas pascal, Jésus entouré de Douze, a pris le pain et dit, « Prenez, mangez, ceci est mon corps » (cf. Mt. 26, 26-29)

Dans la vie chrétienne, qui est une vocation aussi, la célébration eucharistique, où nous sommes nourris de la Parole et du corps et du sang de Jésus, nous donne la grâce nécessaire que nous avons besoin pour notre salut. Elle est le moment opportun d’être rassasié par le Christ et enraciné à Lui.

Quant à la troisième étape, il est question d’une seule et culminante action, celle d’  « aller ». Après avoir partagé le repas pascal, Jésus ordonna à ces onze disciples, « Allez donc, de toutes les nations faite de disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Mt. 28,19) Voilà une dimension missionnaire de toutes les vocations. Par cette envoie, nous sommes tous de missionnaires.

Quand on est déjà bien formé et informé, c’est alors qu’on est à mesure d’aller enseigner aux autres ce qu’on a reçu au près d’un Maître. C’est justement cela ce que les onze vont faire. Ils vont répandre la Bonne Nouvelle, mais avec la force d’en haut et pas leur propres forces. C'est-à-dire, par la guide de l’Esprit qui donne la force et le courage, ils vont subir et tenir toutes les souffrances d’évangélisation, même y compris la persécution sanglante.

Le sacrement de Confirmation nous donne l’Esprit d’aller jusqu’au bout en témoignant les merveilles de Seigneur en tant que marié ou célibataire religieux ou religieuse.  Il vient éclairer tout ce qu’on a appris chez le Maître après l’avoir nous invité et nous partagé son charisme afin que l’événement du salut achève son but. Comme l’œil est la lampe du corps (Mt. 6, 22), les sacrements sont la lampe des vocations. N’oublions pas de prier pour tous les jeunes gens qui cherchent le bonheur dans leur vies afin qu’ils le trouvent en Christ.


 
(Cet article a été publié dans la Nouvelle Congo, une revue de Missionnaires de la Consolata, Congo)