Témoin de la Lumière



L’Avent est un moment ou un temps favorable qui nous accorde la possibilité et l’occasion de nous préparer dignement pour la venue de Jésus Christ notre Sauveur.  Il sied de souligner qu’il y a trois niveaux de la venue du Seigneur.

Primo, il s’agit de la venue historique où il est question de la naissance biologique de Jésus Christ qui s’est passé à Bethlehem en Judée à l’époque du roi Hérode le Grand et de l’Empereur Augustus.

Secundo, c’est la venue eschatologique où nous vivons avec beaucoup d’espérance de voir Jésus Christ revenir à la fin du temps pour nous amener dans le royaume des cieux.

Tertio, c’est la venue spirituelle où le Christ doit être né quotidiennement dans nos cœurs.

Pour qu’il soit né dans nos cœurs, il faut qu’il y ait des  témoins ou de modèles qui l’ont accueil déjà dans leurs cœurs ou dans leurs vies, afin que nous aussi nous puissions bien l’accueillir dans nos cœur ou vies comme eux. Evidement, comme Marie, Jean Baptiste est un grand témoin ou figure de l’Avent. Il est celui qui a su annoncer et accepter la venue de Jésus Christ dans sa vie.

C’est ainsi que nous allons le prendre comme témoin véritable de la Lumière pendant notre méditation de la Recollection quelques jours avant la venue de Jésus Christ.

De ce fait, hormis l’introduction et la conclusion, nous allons diviser notre réflexion en trois parties. D’abord, nous dégagerons un texte biblique. Ensuite, nous méditerons sur la vie de Jean Baptiste. En fin, nous soulèverons quelques considérations spirituelles à adopter durant l’attente de la venue du Seigneur ainsi que la suite de notre vie spirituelle.

     I. Analyse de Jn 1, 6- 8.

« Il y eut un homme envoyé de Dieu ; son nom était Jean. Il vint pour témoigner, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Celui-là n’était pas la lumière, mais il avait à rendre témoignage à la lumière. »

I.1 Episode avant:

Le background de ce texte souligne une histoire divine et non pas une histoire humaine de l’origine de Jésus Christ, cf., Jn 1, 1-2. Puisque l’Évangéliste Saint Jean est habité par une mentalité hellénistique, il emploie un vocabulaire technique avec un terme clef celui de logos (qui s’est traduit par, Verbe). Ce Verbe est une cause instrumentale ou médiative de la création, cf., Jn 1, 3.

I.2 Extrait Jn 1, 6-8:

Il n’y a qu’un seul personnage dans ce texte. Il s’agit de Jean. C’est « un homme envoyé de Dieu » (v. 6). Le texte nous dit qu’ « il n’était pas la lumière » (v. 8). Il est question de Jean Baptiste même si le texte se limite seulement au nom Jean.

Sa mission principale est de « rendre témoignage à la lumière » (v. 7)(cf., Jn 1, 32-34). Etre témoin ou rendre témoignage est une idée fondamentale chez  Évangélistes Saint Jean.

En sachant la mentalité hellénistique d’Évangéliste Saint Jean qui est marqué par l’utilisation de tant de symboles et d’allégories, nous pouvons déduire que la « lumière » est personnifiée. Dans le verset 7, il s’agit du salut à tout le monde qui vient « par lui », c'est-à-dire par la lumière qui est le Verbe incarné, Jésus Christ.

Il faut toute fois souligner que ce texte ne nous parle pas du lieu où se trouve Jean. Mais on peut le savoir en lisant Jn 1, 28. Il s’agit de Bethabara.

       II. Jean Baptiste, premier témoin de la lumière

Aucun homme, effectivement, n’a mieux symbolisé le temps de l’Avent plus que Jean Baptiste. Il est le dernier des grands prophètes de l’Ancien Testament, cf., Lc 1, 76 ; Mt 11, 9. Il faut rappeler que les trois autres Évangiles (Matthieu, Marc et Luc) nous le présentent en tant qu’un prédicateur de la repentance ou de la pénitence et donc de la conversion. Alors que le quatrième Évangile (Jean) nous le montre comme témoin de la lumière, le premier témoin de Jésus Christ, l’Agneau de Dieu, cf. Jn 1, 29.

Jean Baptiste est né plus au moins 6 mois avant la naissance de Jésus Christ, cf., Lc 1, 36. Il a passé la plus part de sa vie dans le désert où il ne mangeait que des sauterelles et du miel sauvage et il s’habillait en peau ou poils de chameau, cf., Mc 1, 6 ; Mt 3, 4. Il semble que ce style de vie qu’il menait au désert est la source de confusion que les gens avaient en ce qui concerne lui et le prophète Elie qu’on attendait son retour. D’ailleurs Jésus lui-même aurait pensé qu’il était Elie, cf., Mt 11, 14. Mais, Jean Baptiste avait nié explicitement qu’il était Elie, cf., Jn 1, 21. De tout cela, nous pouvons attester qu’il avait l’esprit et la puissance d’Elie, cf., Lc 1, 17.

Cependant, nous devons inscrire le témoignage de Jean Baptiste dans le cadre de la prophétie d’Isaïe qui proclame : « Une voix crie : « Dans le désert, frayez le chemin de Yahvé ; dans la steppe, aplanissez une route pour notre Dieu… » » (Is 40, 3). Il s’identifie à cette voix, cf., Jn 1, 23. Et donne la façon qu’on doit être prêt à accueillir le Seigneur qui vient, cf., Lc 3, 11-14. C’est ainsi qu’il administrera les convertis un baptême de repentir pour la rémission de péchés, cf., Lc 3, 3.

 Il est mort entre l’an 31 et 32 AD d’une décapitation par le roi Hérode le tétrarque, cf., Lc 9, 9. 

      III.  Quelques considérations spirituelles

D’après la vie de Jean Baptiste, nous avons beaucoup à apprendre de son ministère et de sa personnalité. Nous ne pouvons retirer que deux qualités religieuses qui peuvent nous aider à bien se préparer pour accueillir Jésus Christ dans notre vie, ainsi nous serons ses véritables témoins.

III.1 Humilité:

Jésus l’avait reconnu comme la plus grande personne en Israël, cf., Mt 11, 11. Il était fils de Zacharie, prince de prêtres, cf., Lc 1, 59. Alors que lui, Jean Baptiste, s’est vu petit. Un petit qui n’est « pas digne de délier la courroie de ses sandales », (Lc 3, 16). Avec ses propres mots, Jean Baptiste nous enseigne l’attitude fondamentale nécessaire à adopter durant l’attente de la venue du Christ. Il s’agit de l’humilité.

Seule l’humilité est la manière de servir Dieu et d’accomplir sa mission en dirigeant toute la gloire vers Lui. Elle nous aide à voir l’autre plus grand que nous-mêmes, ainsi on sera capable d’être au service de tout le monde.

III.2 Courage:

Jean Baptiste a pu renoncer courageusement le mal par ses actes et aussi par ses prédications jusqu’au martyr de la main de Hérode, cf., Lc 3, 19. Il avait aussi le courage de demander Jésus s’il était vraiment le Messie qui devrait venir, cf., Mt 11, 3. Ainsi nous devons dispenser nos taches quotidiennes avec beaucoup de courage.
Pleine d’espérance

Conclusion
Is 43, 10 Vous êtes mes témoins

The Petrine Profile; lest we forget


The 25th day of the month of November 2018 marks exactly three years since Kenya hosted the Roman Pontiff, Pope Francis who stepped for the first time the African soil, as both the head of the Roman Catholic Church and the Vatican state. 

It is true that this papal visit from 25th to 27th November 2015 held the entire Kenya, Catholics and non-Catholics into a standstill. Indeed hosting the pope was a big mind blowing event that saw energy, time and money pumped in both its preparations and celebrations. Everyone no matter the age, young and old, tribe, race, political affiliation or religion did what it took to host the present Vicar of Christ. It is reported that over 400,000 people braced that day’s down pour to participate in the Holy Mass physically at the University of Nairobi and the neighboring parks. It was, in fact, the “largest Mass ever on the Kenyan soil” admits Fr. Steven Okello, one of this event’s Coordinators.

With these magnitudes in preparations and celebrations, forgetting and dumping the papal visit into the annals of Kenyan history is a big crime. It is an event that should be relived daily!

To relive this event, let us remind ourselves of its purpose, which was printed in its agenda. Then examine if indeed we are living by its message.
In his seventy-two hour visit, the, by then seventy-eight year old pontiff met the political class led by President Uhuru Kenyatta, some government officials and a diplomatic corps. He then met with the clergy, the consecrated and religious persons. Then, finally, he met the slum dwellers and the youth. To his audience, he unceasingly addressed the message of no to corruption, equality, peace, unity, climate change, reconciliation, dialogue, social justice, hope, interreligious coexistence and tolerance.

Now. How far have we grown as individuals or as a nation three years after receiving that papal grace on our soil? Is the pope’s visit in Kenya yielding any fruit? Was it worth hosting the Roman Pontiff here three years ago?

Primo, is matters politics.
The country is still in the ferocious fight against corruption since its declaration as a national threat by the president on 23rd November 2015, just two days before the pope’s visit. Indeed, three years down the line, no one can tell exactly whether as a nation we shall overcome this monster and be declared a corrupt-free state. But in this fight, the papal voice should sound even more louder into our ears up to our consciences; “walk in integrity and transparency”, having in mind the noble philosophy of “the pursuit of the common good”.

The pursuit of the common good spirit is fundamentally reflected on the leadership style. Ours is still a lavish-styled leadership that continues to suck the resources meant for the uplift of the poor in the society. This is going on despite the model witnessed during the pontiff’s visit. One which was characterized by both humility and simplicity. As a nation, we still lack a paradigm shift from a master-leadership to a servant-leadership style. The latter is a style which, like Pope Francis did, one is able to decline a sumptuous presidential dinner and the red carpet offer and opt for a visit to the slum dwellers, to eat their dust and step on their sewage water, a spirit to share in their plight.

The pope’s visit to the Kangemi slum did not only highlight the plight of the poor in informal settlements which lacks basic amenities like water, but like the church, the state was reminded to open its door for the service of the poor. 

Little would it be known that this visit to the slam would later boost the tourism industry. The latter had been slapped on the face by various travel ban advisories issued by some western nations following the rising insecurity due to the previous Al-Shabaab militant attacks that scared tourists away. The slums are known to be hide outs of smugglers, drug peddlers, and rapists, places of sexual violence, insecurity, and even home of illiterates. The presence of the pope here brought hope to these people. It also opened doors to responsible tourism. His presence simply said loudly that the slums and Kenya as a whole is safe place and can be visited. But, then, I bet, it still needs courage to walk in some parts of Kenya, am I wrong?

If you remember very well, the pope courageously insisted on the empowerment of the youth. It is to them that lies “the hope of the Kenyan society”, said the pontiff. What has then become of the state institution that empowers the youth, the Nation Youth Service, NYS? Only God knows. Going by the magnitude of the mismanagement of the resources meant to facilitate the empowerment of the youth via NYS, most of the youth not only feel betrayed but, bit by bit, also start losing faith in this institution. It is high time the NYS be saved from missing its objectives.

One are that we are doing well, and putting the papal wish into a reality is in the sustenance of the green environment. With the ban of the use of plastic bags, the eviction of Mau forest invaders, ban of charcoal production and various tree planting projects across the nation, we are really taking care of our ecosystem, our common home. Well done, let up keep the spirit.

Secondo is matters religion.
I swear it is not easy evaluating things to do with faith. But, look, so far the nation is relatively peaceful vis-à-vis the faith based conflicts. There have not been major religious attacks three years down the line after the papal visit, as it almost turned out to be our culture before this visit. In fact what the country witnessed only 24 days after this visit, on the 22 December 2015, where some Muslims saved their fellow brothers and sisters of Christian faith from Al shabaab in a bus enroute to Wajir town is a valid fruit of “forming minds and hearts in the truths and values held by our religions”, as the pope articulated while addressing the leaders of Christian, Muslim, Hindu and Traditional faiths. 

Even if the NYS is messing the youth, the pope reminds the latter to rekindle its faith in Christ Jesus. He reminded the youth to find Jesus in the scriptures and the sacraments. My fellow youth, are you doing that, or you have forgotten this papal call when you met him at the Kasarani stadium? 

And the clergy of our dear nation. Remember the pope referred to you as “Heralds of peace”. We hope that you haven’t forgotten that “you are peacemakers who invite others to live in peace, harmony and mutual respect”.

As the universal Church’s pastor, the pope also addressed the question of vocations in the Church. He reminded each one “not to make room for personal ambitions, for money, for worldly importance” …because “the Church is not an NGO,” rather “a mystery of Jesus who looks at each one and says: ‘follow me’”.

Indeed, pope’s visit to Kenya wasn’t because Kenya was performing well at the international level. But like the visit of Jesus, it was a call to ‘stand firm’ and ‘not to be afraid’ in the service of humanity despite very many challenges it is facing. Let us not forget this call, for Kenya is still struggling with poverty, tribalism, insecurity, corruption, lack of jobs for the youth, religious conflicts, destruction of ecosystem, poor education, etc. Like the pope, the Rosary and via cruces should build hope in us.

[This article was partly published in the Seed Magazine Jan/Feb 2019/vol. 31/no. 1 Issue 305.]

Lectorat, Service de la Parole de Dieu



Introduction

Dans chaque célébration liturgique de l’Église, il y a des acteurs liturgiques qui assument différents services afin que le culte divin célébré se déroule d’une manière digne, correcte, efficace voire sainte. Parmi eux, il y a bel et bien le lectorat, dont vous êtes les membres. Nous rendons grâce au Seigneur qui nous accorde ce temps favorable durant cette période de l’Avant pour faire une recollection durant laquelle nous allons méditer et réfléchir sur notre service de la parole de Dieu pendant les célébrations liturgiques. 

De ce fait, tout d’abord, nous allons faire une petite réflexion d’un texte biblique tiré de l’Evangile selon Saint Luc 4, 16-17. Ce texte biblique nous donnera le fondement scripturaire de notre service en tant que lecteurs et lectrices. Ensuite nous dégagerons un texte du Magistère de l’Eglise. Il s’agit du Motus Proprio du Pape Paul VI, Ministeria Quaedam. Ce texte nous aidera à bien comprendre davantage la mission de ceux qui sont au service de la Parole de Dieu au sein de la célébration liturgique.  Enfin, nous proposerons quelques considérations générales qui vont nous aider à bien servir le Seigneur ainsi que les fideles durant la célébration du culte divin.

Analyse de Lc 4, 16 -17

« 16 Il vint à Nazara où il avait été élevé, entra, selon sa coutume le jour du sabbat, dans la synagogue, et se leva pour faire la lecture. 17 On lui remit le livre du prophète Isaïe et, déroulant le livre, il trouva le passage où il était écrit : ».

I.1 Episode avant

Le background immédiat de ce texte est celui de la tentation de Jésus au désert. Apres avoir été baptisé par Jean Baptiste dans le Jourdain et rempli de l’Esprit Saint, Jésus est parti au désert où il a passé quarante (40) jour, cf. Lc 4, 1-2. C’est après ces quarante jours de jeûne que le diable va le tenté trois fois. Après être tenté au désert, Jésus retourne en Galilée précisément dans son village à Nazareth, cf., Lc 2, 39. 

I.2 Extrait : Lc 4, 16- 17

Où ? :

Jésus est en Galilée à Nazareth (Nazara). D’après l’évangéliste Saint Luc, c’est le lieu dans lequel il va commencer son ministère. Il entre dans la Synagogue. Cette dernière est un lieu ou une maison de l’assemblée pour le culte divin.

Quand ? :

Jésus est parti là bas le jour du sabbat. Il y a trois significations du jour du sabbat. Primo ; c’est un septième jour du repos après six jours du travail, cf., Gn 2, 2 ; Ex 12, 16. Secundo ; c’est un jour de prière et louange consacré pour Yahvé, cf., Ex 20, 11. Tertio, c’est un jour de joie on se souvient de l’exode,  c'est-à-dire la libération de l’esclavage en Egypte, cf., Dt 5, 12- 15. 

Pour faire quoi ? :

Jésus s’est levé pour faire la lecture. Il faut savoir que tout juif adulte était admis par le Chef du synagogue à faire une lecture publique d’un texte sacré( le livre d’un prophète) sauf la Torah que le Chef du synagogue lui-même était obligé de lire. Ainsi quatre activités marquent le service synagogale pendant le culte divin juif. Il s’agit de :
Deux prières fondamentales :

Shema Israel, (Ecoute Israel) cf., Dt 6, 4-9
Shemoneh ‘esreh (18 Bénédictions)

Deux lectures fondamentales :

Torah
Prophètes

Homélie ou Interprétation de lectures lues

Bénédiction finale, cf., Nb 6, 22- 27


I.3 Leçons à tirer de Lc 4, 16- 17

Il y a deux leçons principales à retenir de ce texte biblique. 

Communion

Jésus remplit de l’Esprit Saint était parti dans une synagogue pour prier et écouter la parole de Dieu ensemble avec les autres. Ainsi, en tant que baptisés, nous devons toujours aller à l’Église ou aux CEVBs pour être en communion avec les autres chrétiens. 

Disponibilité

Une fois qu’il entre dans la Synagogue, Jésus s’est levé pour faire la lecture. Nous devons, alors, être toujours prêt et disponible à lire ou proclamer la parole de Dieu en faisant la lecture soit dans l’Église, soit aux CEVBs. 

Analyse de Ministeria Quaedam

Le Concile Vatican II (1962-1965) avait voulu qu’il y ait une participation active de tous les fideles à la célébration liturgique. Ceci avait l’esprit de renforcer la place de laïcs dans la liturgie, cf., SC n° 14. C’est ainsi que le pape Paul VI avait promulgué le décret qui s’appelle Ministeriam Quaedam. C’est un Motu Proprio promulgué le 15 aout 1972.
De ce document du magistère, nous pouvons retirer cinq points fondamentaux qui suivent :

II.1 L’Appellation

 Avant la promulgation de ce décret, il y avait quatre ordres mineurs, à savoir le Portier, l’Exorciste, Le Lectorat et l’Acolytat. Ces ordres mineurs n’étaient réservés qu’aux candidats du Sacrement de l’Ordre, c'est-à-dire aux hommes (les séminaristes) qui se préparaient pour les Ordinations. C’est le pape Paul VI qui  en laissant tomber les deux premiers (le Portier et l’Exorciste) va changer leurs appellation. On ne les appellera plus les Ordres mineurs mais ils seront plutôt les Ministères. 

II.2
Les ministères du lectorat et de l’acolytat peuvent désormais être attribués aux laïcs. Ainsi on ne doit pas les considérer seulement pour les candidats au sacrement de l’Ordre. Il faut souligner que si en dehors de séminaristes  à qui on doit instituer pour assumer ses deux ministères, d’autres laïcs peuvent les assumer sans pourtant être institués. 

II.3 La mission de lecteurs

Le pape Paul VI donne quatre rôles des lecteurs dans la liturgie, à savoir :
Proclamer la Parole de Dieu à l’Assemblée liturgique sauf l’Evangile.
Réciter les psaumes si le psalmiste n’est pas présent.
Présenter les intentions et les intercessions générales.
Diriger la participation de fidele.
Quelques considérations générales

Nous avons trois considérations qui peuvent nous aider à bien exercer ce service dans l’Église. Il s’agit de :

III. 1 Bonne préparation :

Nous soulignons trois niveaux de préparation, à savoir 
Une préparation spirituelle : la prière, les recollections, 
Une préparation scripturaire : familiariser avec le texte ; comprendre le texte ; 
Une préparation pratique : être à temps ; s’habiller dignement, éviter trop de maquillage

III.2 Style de la proclamation de la Parole de Dieu

Etre audible ; claire ; éviter du théâtre, être fidele au texte

III.3 Comportement à l’autel

On doit se comporter d’une manière respectueuse, c'est-à-dire,  le respect dans ses démarches 
On doit éviter à être nerveux.


Conclusion
Lison Is 6, 1-8

(Cet article a ete preche comme une recollection aux lecteurs de la Paroisse St Joseph d'Arimatheo, Diocese de Kisantu en RD Congo)

Loiyangalani, counting God's graces



Two days in two different months remain significant in the lives of the parishioners of Mary, Star of the Sea, Loiyangalani Parish, Marsabit Diocese.

First was the 26th August 2018. On this day, Loiyangalani welcomed all the Catholic women of Marsabit Diocese. They came in big numbers! This big day was graced by the Very Rev. Fr. Racho Ibrahim, Vicar General of Marsabit Diocese.

In his homily, inspired by the life of Saint Monica, the patron saint of the Catholic Women Association (CWA), he insisted on the faithful to reflect on how the Lord had been good in their lives. Hence, urging them always to be faithful to the Lord. During the Mass, 63 new members took their oath while the older ones renewed theirs.

It is good to know that since Loiyangalani is 220 km from Marsabit town, which is the seat of the Marsabit County, and the neighboring parishes, both North Hor and South Hor parishes are both 98 km away and Kargi Parish 150 km, that far, it meant that most of the CWA members had to start their journey 24 hours before the big celebration and leave a day after. Therefore, apart from the Eucharistic celebration and other Church based activities that featured in their program, the members of CWA had also the golden opportunity to tour around Loiyangalani town which borders Lake Turkana to the west.

Second was 9th September 2018. On this day, the Bishop of Marsabit Diocese, Rt. Rev. Peter Kihara Kariuki, imc, was in Loiyangalani Parish for both pastoral and administrative issues. The Bishop conferred the Sacrament of Confirmation to 41 Christians, 31 youth and 10 adults. Out of these, were 12 Christians from El Molo bay, the smallest tribe in Kenya.

In his homily, he insisted on the gifts of the Holy Spirit which work in a very mysterious way that goes beyond our faculty of reasoning.
It was in this Eucharistic celebration that the Bishop also installed Fr. Martin Oluoch, imc as the new Parish Priest of Mary, Star of the Sea Loiyangalani Parish. Until then, the parish had as Parish Priest Fr. Stephen Mutuku, imc, who will be heading to Mombasa Diocese.

Those who graced the occasion were also the Consolata Missionary leadership of Kenya-Uganda Region, Fr Matthew Magaka, imc, the Vice Regional Superior and Br. Clarence Lukungu, imc the Regional Administrator and Councilor.

Loiyangalani town is known for hosting the annual cultural festivals in the sixth month of every year. Since this event is usually packed by rich cultural and traditional presentations, it usually attracts many tourists local and international. But this time round, Loiyangalani town welcomed a vast number of Catholic faithful especially women, the Bishop and the new Parish Priest, not for cultural and traditional celebrations, rather for spiritual purpose.

(This article was published in the Consolata Missionaries website)