Un style de vie, témoignage missionnaire.


Dans le review passé de Nouvelle Congo, j’ai partagé avec vous mes chers lectures l’expérience de se laisser changer par une nouvelle communauté. La communauté évidement est un lieu qui nous aide à améliorer nos façons de vivre et de voir la réalité. Cette fois-ci, je vais partager avec vous l’un parmi d’autres activités que nous avons eus pendant l’étude de la langue française. Il s’agit d’un parcours d’un confrère que nous vivions ensemble avec dans la communauté de Théologat, Bl. J. Allamano.

Il est exactement une année qu’on a réalisé cet exercice. Notre cher prof Richard nous avait envoyé auprès de deux pères. Raphael Ndirangu était envoyé interroger le Père Symphorien et moi au père Ramon. C’était dans le cadre de pratiquer la langue. Et donc, voici le parcours de vie de père Ramon.

Q. Qui est le Père Ramon ?
Je suis né de Damien Lazaro et Maria Esperanza Esnaola le 26 juillet 1967 en Espagne à Zaragoza, et ordonné prêtre, missionnaire de la Consolata, le 10 mai 1997 après avoir obtenu ma licence en théologie à l’Université Comellas à Madrid en 1995 et deux ans de spécialisation en spiritualité. Je suis le fils aîné parmi un garçon et deux filles.

Q. Comment était votre première mission ?
Directement, après mon ordination, j’ai été destiné en Espagne, malgré ma volonté d’aller faire la mission ailleurs spécialement en Afrique. D’ailleurs, je pensais que c’était trop d’avoir demeuré beaucoup d’années en Europe ayant y être formé. Avec beaucoup de courage, je me suis donné dans la formation comme un accompagnateur des aspirants missionnaires au séminaire. En même temps, j’étais l’aumônier des jeunes, de migrants et des immigrés. Après quelques moments, on m’a nommé un animateur de vocation toujours en Espagne, où j’ai également accompagné les laïcs.

Il a fait tous ces travaux missionnaires pendant trois ans d’où il garde encore des très bons souvenirs et de très belles expériences missionnaires.

Q. Quelle est le moment très important dans votre vie missionnaire ?
Au début de vingt et unième siècle, je suis allé à Maputo au Mozambique et y passa de très bons temps dans une paroisse pour ses vacances. Ce n’était pas ma première fois d’être ici en Afrique. En 1987, quand j’avais encore 20 ans, je me suis séjourné au Maroc pendant 15 jours. Comme en 2000, c’était aussi pour passer les vacances.

Ayant goûté des merveilles d’Afrique, le Supérieur Général m’a envoyé en Cote d’Ivoire, le pays de cacao, d’y aller partager ce goût missionnaire.

Q. Quelles sont vos sentiments sur la mission en Cote d’Ivoire ?
Mon cher, là-bas était et je crois reste encore aujourd’hui la première évangélisation, parce qu’on était parmi les musulmans qui ne croient jamais en Jésus Christ... et le village où se trouve notre mission est pleine… pleine… pleine des musulmans !

Q. Spécifiquement, quelles sont les activités missionnaires que vous y faisiez ?
Après avoir appris la langue locale, le Sénoufe, que j’ai bien maîtrisé, je me suis lancé dans les activités missionnaires suivantes :
Premièrement, j’ai fait les dialogues religieux avec les non-chrétiens. Deuxièmement, j’ai dirigé la parole sur la paix autrement connu comme la purification de la guerre, que j’avais trouvée très exigeante. Troisièmement, j’ai traduit le missale de français à Sénoufe. Quatrièmement, je donnais le catéchisme et enseignais dans une école. Et finalement, pendent la guerre civile, je soignais avec les médicaments traditionnelles des victimes de cette guerre qui se sont refugiées dans notre paroisse.

Q. Ce n’était pas trop pour vous-même ?
Avec tous ce travaux, il fallait un moment de repos pour rendre l’esprit tranquille et suivre la formation permanente, sinon, on risque d’oublier facilement qu’on est appelé d’abord à la sainteté et en suite à être un missionnaire. Un style véritable de vie de notre fondateur Bl. Joseph Allamano.

C’est ainsi qu’en 2007 je me suis rendu au Brasille à São Paulo où j’ai fait quelques cours de renouvellement personnelle durant trois mois. Après ce repos, la direction générale m’a envoyé au Congo où je suis arrivé le 26 juillet 2008.

Q. Votre impression sur la mission au Congo ?
Bien sûr avec l’environnement de grande ville de Kinshasa où il y a beaucoup d’activités qui s’y passent, je manque la nature, le tranquillité et le silence de la forêt que j’adore, mais quand même ayant un homme très amusant, je me trouve dans une communauté de Théologat, Bienheureux Joseph Allamano, Kinshasa, là où il y a autant des activités dont les prières communautaires , les sorties, les repas, les travaux manuels, les réunions, d’outres célébrations différents etc., qui me permettent de m’exprimer comme un être humain et de grandir dans l’amour de Dieu et de prochain vers la sainteté.

Merci père et que Dieu vous prenne garde et vous bénisse tous les jours de votre vie missionnaire.

this article was published in the magazine: Nouvelle Congo (a magazine of the Consolata Missionaries in Democratic Republic of Congo)

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