L’histoire de Bahati.


« Quelle est la meilleure façon d’apprendre quelque chose sur l’avortement ? Que se passe dans les centres d’avortements ? Où est-ce qu’on les trouve ? Pourquoi on doit choisir d’avorter ? Comment sent-on après avoir avorté ? Est-ce que l’avortement résoudra un problème ? Si oui, lequel ? Quelle sont des conséquences de l’avortement? »

Voilà au moins quelques préoccupations que j’avais posées à Bahati, une amie d’enfance, lorsqu’on bavardait en facebook. Elle m’avait permis de partager avec vous chers lecteurs sa propre expérience de l’avortement qu’elle avait subit il y a une année. La voici.

« Je décrirai mon avortement comme le plus mauvais jour de mon existence dan ce monde. Je regrette beaucoup et souvent ça me fait mal au cœur… Je me rappelle dans le centre où je suis allée faire l’avortement, on m’a amenée au lit et m’a faite attendre un médecin. C’était le samedi matin. A ce moment là, en me couchant, je voudrais tellement me lever et s’en aller, car ma conscience me troublait.

Pourtant, la réalité devant moi, dont la peur que mes parents allaient me tuer s’ils savaient que j’étais en ceinte, la perte d’autorité morale dans ma famille, tenant compte que je suis l’aîné parmi les trois filles et aussi les exigences des mes camarades de l’université, me poussait davantage à faire l’avortement. J’étais donc perdue dans mon petit monde de confusion totale. Mais quand même je me suis consolée que cette expérience allait passer très vite avec du temps, et je l’oublierais.

Alors, pendant que mon esprit volait au ciel, une infirmière est arrivée et m’a demandée si je savais pourquoi j’étais là bas, et que si j’avais déjà signé que j’étais d’accord avec toute la procédure de l’avortement. Je lui ai répondue à une voix très faible que je voulais avorter. Tout de suite j’ai sentie le froid dans tout mon corps. Or il faisait chaud et j’ai commencée même à trembler. Mes yeux étaient pleins de larme…

L’infirmière a essayé de me calmer en m’assurant que tout était bien contrôlé. Elle m’a piqué avec une anesthétique pour réduire la douleur et calmer l’esprit. C’était la dernière chose que j’ai suivie consciemment.

Finalement, je me suis réveillée avec beaucoup de douleur dans mon ventre et la conséquence d’anesthésie aussi me donnait un mot de tête. L’infirmière m’a apporté deux comprimés de calmant et m’avait demandé si j’étais afin soulagée. J’ai payée la moitié de prix qui restait et après trois heures, je suis partie à la maison, là où, pendant trois ou quatre mois comme ça, j’étais enfermée complètement en moi-même, en regrattant mes actes. Personne dans ma famille ne connaît jusqu’aujourd’hui.

Malgré cela, je sais qu’un jour, je partagerais cette expérience avec ma mère sinon avec tous les membres de ma famille. C’est la croix que je porte avec moi dans ma vie quotidienne.

Après avoir même demandé le pardon à Dieu, je sens souvent qu’il ne m’a pas encore pardonné. Car, je n’ai pas encore pardonnée moi-même, ce qui est vraiment difficile. Habituellement, s’il y a quelque chose qui ne marche plus dan ma vie, je l’attribue au châtiment de Dieu. Parfois, j’essaie de la rationaliser pour la fuir, pourtant cette expérience me revient de temps à temps… »

Il est vrai qu’il y a milliard des femmes comme notre amie Bahati qui après avoir avorté manquent la tranquillité d’esprit toutes ses vies. Bahati ne voulait pas perdre l’autorité morale qu’elle avait devant sa famille et ses amies, mais, maintenant, elle vit dans une situation de souffrance intérieure.

La conscience humaine et les enseignements de l’Eglise Catholique tiennent toujours que la vie humaine est sacrée de conception à sa mort naturelle. L’avortement est la terminaison, naturellement spontané comme dans un cas d’une fausse couche ou artificiellement provoqué par un chirurgical ou clinique, de cette rythme naturelle de vie.

L’Eglise croit à la sainteté de vie d’un enfant dans l’utérus grâce au mystère de l’incarnation. La vierge Marie avait conçu par la puissance de l’Esprit saint la deuxième personne de la sainte Trinité, Jésus Christ, vrai Dieu et vrai Homme. Et pendant la visitation de marie à Elizabeth, les Sainte Ecriture nous révèle que « l’enfant tressaillit dans son (Elizabeth) sein… »

Face à tout cela, comment donc on peut aider notre amie Bahati et d’autres jeunes filles qui sont déjà tombées sciemment ou involontairement dans cette erreur d’avortement à retrouver la paix dans leur vie ? Discutons…, car vos réactions sont accueillies.


This article was published in the Nouvelles Congo, a missionary magazine in DR Congo.

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